8 mars 2024 : journée internationale des droits des femmes.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024, le vendredi 8 mars 2024, Sidonie ABON, élève de la 4ème Mapou du collège «Les Roches Gravées» de Trois-Rivières, a choisi d’honorer 4 femmes de renommée mondiale :
Hubertine AUCLERT, Militante pour le droit de vote ;
Simone DE BEAUVOIR, Écrivaine et philosophe ;
Olympe DE GOUGES, Féministe ;
Billie Jean KING, Joueuse de tennis.

Hubertine AUCLERT, Militante pour le droit de vote

Activité : Militante politique.    Dates : 1848-1914.     Nationalité : Française

Après avoir été pensionnaire dans un couvent, Hubertine AUCLERT voulu devenir religieuse, mais, fut renvoyé chez elle à cause d’une vision trop « égalitaire » du christianisme. À la mort de son père c’est son frère aîné qui devint le  « chef de famille ». Il la renvoya au couvent car il trouvait qu’elle avait un caractère trop agité ! À sa majorité elle put devenir indépendante financièrement quand elle reçut sa part d’héritage. Elle commença alors de mener son combat pour les droits des femmes. En 1872, Hubertine AUCLERT entama une grève des impôts, une sorte de déclaration de guerre à un État qui n’inclue pas dans « Français »  les femmes françaises. Dans la loi du 5 mars 1848 « Tous les Français sont des électeurs », les « Françaises » ne peuvent pas voter. Cela indigne notre militante : les femmes sont considérées comme « Français » lorsqu’il faut payer des impôts, mais pas lors des votes. Les impôts sont des charges, il lui semble juste de les payer s’ils lui accordent des droits. Un de ses slogans fut : « Je n’ai pas de droits, je n’ai pas de charges ; je ne vote pas, je ne paie pas. »
Hubertine AUCLERT réalisa des coups d’éclats qui allaient inspirer les générations suivantes. Elle créa sa propre ligue féministe en 1876. Depuis encore aujourd’hui, le centre Hubertine-Auclert, en Île-de-France poursuit son combat pour l’égalité homme-femme.

Simone DE BEAUVOIR, Écrivaine et philosophe

  Activité : écrivaine et  philosophe.           Dates : 1908-1986.      Nationalité : Française

Née dans le quartier de Montparnasse, ayant un père avocat qui lui trouvait « un cerveau d’homme », Simone DE BEAUVOIR fut très vite incitée à la lecture et à être curieuse de tout. Première à l’école, elle devint écrivaine éditée aux éditions Gallimard. Où elle publia le 2ème tome  de son livre : « Le Deuxième sexe », très critiqué par tout types de journalistes, surement choqués qu’une femme puisse critiquer dans un livre la place dans la société du « sexe faible », comme ils l’appellent. Ses idées progressistes lui sont venues en partant sur le fait que en tant que femme elle n’était pas obligée de suivre les modèles de la société de son époque : trouver un bon mari, avoir de beaux enfants, devenir une « maîtresse de maison »… Jeune déjà elle voulait être libre indépendante, mener une vivre une vire hors du commun, être écrivaine.
À 21 ans, en 1929, elle été la plus jeune agrégée philosophe de France. Elle était alors arrivée 2ème du concours, derrière Jean-Paul SARTRE, 24 ans. La relation entre Simone DE BEAUVOIR et SARTRE intrigue, unis pour la vie mais pas mariés. Oui, car Simone DE BEAUVOIR refuse de se marier et d’avoir des enfants.  Elle ne voulait pas mener une ‘vie intérieure,’ ce qui est la chose la plus écrasante dans la condition féminine. « J’avais échappé aux servitudes de la condition féminine » disait-elle dans une émission télévisée 3 ans avant de mourir. Ses livres furent considérés plus tard comme « la bible féminine » et firent progresser bien des mentalités.

Olympe DE GOUGES, Féministe

 Activité : Révolutionnaire  française          Dates : 1748-1793            Nationalité : Française

À une époque où les femmes n’avaient aucun droit politique, Olympe de Gouges, une révolutionnaire française du XVIIIe siècle, a exhorté les femmes à s’engager politiquement. Elle est considérée comme l’une des premières militantes féministes au monde. Bien qu’elle ne soit pas allée à l’école, Olympe de Gouges était éloquente et a fondé une compagnie de théâtre pour exprimer ses idées radicales. En ce temps-là, une écrivaine était considérée comme un outrage à la société et aux mœurs. Elle a notamment milité pour le droit des femmes à divorcer et l’a obtenu en 1792, tandis que les Américaines ne l’ont acquis qu’en 1937.
Cette pionnière du féminisme est célèbre pour avoir publié en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la  citoyenne, dans laquelle elle plaide pour que les femmes bénéficient des mêmes droits fondamentaux que les hommes. La dramaturge a fait son entrée au Panthéon en 2018, un honneur décerné aux héros nationaux qui ont contribué à la grandeur de la France. Sa statue est la première figure historique féminine qui trône parmi celles d’hommes. Bien qu’opposée à la peine de mort, elle considérait que les femmes devaient jouir du même droit à être guillotinées que les hommes : c’est ainsi qu’elle a rendu l’âme, en 1793, pour son engagement politique.

Billie Jean KING, Joueuse de tennis

Activité : Joueuse de tennis      Date de naissance : 22 novembre 1943   Nationalité : américaine

Nous sommes le 20 septembre1973, Billie Jean KING va affronter Bobby RIGGS, l’ancien champion en titre de tennis…maintenant âgé de 55 ans. Ce match représente l’occasion de mettre en lumière le tennis féminin, qui a inauguré son premier circuit professionnel de tennis féminin en 1970. Ce ne doit pas être une défaite pour elle. Ce serait catastrophique pour ce sport, elles perdraient tout ce qu’elles ont commencé à construire… Dans les journaux et à la télévision, la rencontre est appelée the battle of the sexes, la « guerre des sexes » ! Bobby RIGGS ne s’est pas préparé : il a déclaré à la presse « Je vais vous dire pourquoi je vais gagner : c’est une femme, et les femmes n’ont pas la stabilité émotionnelle. Elle va caler…L’homme est le plus fort ! ». Billie, elle, s’est préparée, avec plusieurs tactiques mais un objectif : avoir son adversaire à l’usure. Ses tactiques ont marché. Billie Jean KING remporte le tournoi qui se déroula en 3 sets, comme dans les tournois masculins.
Engagée, son principal combat est de réduire à zéro les inégalités salariales entre les hommes et les femmes : dans le monde du sport, du travail… Billie Jean KING est restée n°1 mondiale encore 1 an et a poursuivi ses efforts pour organiser le tennis féminin et défendre l’égalité. Après la révélation de son homosexualité par la presse en 1981 , elle perd tous ses sponsors. Aujourd’hui la championne continue de se battre pour les droits des femmes et des personnes LGBTQI+.